Myasthénie auto-immune : les traitements doivent encore progresser

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Sur un millier de personnes atteintes de myasthénie en Suède, près de la moitié jugent « non satisfaisants » leurs symptômes résiduels sous traitement.

D’une ampleur rare, l’étude a rassemblé 1 077 participants soit 42% des personnes diagnostiquées en Suède comme atteintes de myasthénie auto-immune. Leur maladie durait depuis près de 15 ans en moyenne. Ils ont rempli un questionnaire pour déterminer leur score MG-ADL, lequel mesure l’impact de la myasthénie sur les activités de la vie quotidienne. Plus ce score est élevé, plus la maladie est active et ses conséquences importantes.
Dans cette étude, les femmes, les personnes souffrant d’obésité et celles dont la maladie a été diagnostiquée deux ans ou plus après les premières manifestations ont les scores MG-ADL les plus importants. De plus, 47% des participants ont rapporté un contrôle insuffisant de la myasthénie par le traitement. Ce résultat plaide en faveur d’une meilleure utilisation des médicaments existants et du développement de nouvelles molécules, plus efficaces.

Source
Patient-Reported Symptom Severity in a Nationwide Myasthenia Gravis Cohort: Cross-sectional Analysis of the Swedish GEMG Study
Petersson M, Feresiadou A, Jons D et al.
Neurology. 2021 Aug 10:10.1212/WNL.0000000000012604.