Assises du Muscle : un collège de médecins et spécialistes réunis autour du muscle
Le 1er juin 2023 ont eu lieu les premières Assises du muscle, organisées par l’Institut de Myologie avec l’AFM-Téléthon. Au programme : 4 tables rondes thématiques en présence d’experts de tous horizons pour parler du muscle dans tous ses états. Une journée riche en enseignements qui a replacé le muscle au cœur de tous les débats.
« Lorsque le muscle s’affaiblit, dégénère, lorsqu’il cesse de fonctionner ce n’est pas seulement la force qui s’évanouit ou le mouvement qui s’efface, c’est la vie qui est en jeu. » a déclaré Laurence Tiennot-Herment, présidente de l’AFM-Téléthon, dans son discours d’introduction des Assises du muscle, devant un parterre de plus de 230 participants, le 1er juin 2023 au CESE. « [Ces Assises] sont le point de départ, nous l’espérons, d’un mouvement puissant qui donnera au muscle, cet organe de la vie, ce réservoir d’énergie, sa juste place dans les politiques publiques. A un an des JO et des Jeux paralympiques de Paris 2024 qui célèbreront le sport, l’excellence française dans le domaine de la myologie, la science du muscle, est forcément un atout majeur pour le rayonnement international de notre pays sur lequel nous devons capitaliser. »
Des experts de tous horizons et de toutes spécialités étaient présents à l’occasion de quatre tables rondes : le muscle, enjeu de santé publique ; le muscle tout au long de la vie ; le muscle entraîné et en conditions extrêmes ; le muscle et la maladie.
Revoir les tables rondes en vidéo ici.
Les Assises ont permis de démontrer que le muscle est bien un allié de la santé globale et un facteur de prévention, que la force musculaire est un marqueur de l’état de santé et que sa mesure est un facteur prédictif de l’évolution de l’état de santé de chacun.
Elles ont également été l’occasion de rappeler que la pratique régulière d’une activité sportive améliore non seulement la condition physique, mais aussi l’autonomie et la qualité de vie.
Enfin, les Assises ont souligné que l’exercice musculaire est considéré comme une thérapeutique non médicamenteuse dans de nombreuses pathologies et permet non seulement d’améliorer la tolérance à certains traitements (comme dans certains cancers par exemple) mais aussi de minimiser le risque de récidive ou encore de prolonger l’espérance de vie !
Pour en savoir plus, pénétrez dans les coulisses de l’événement et découvrez les interviews de 7 experts dans leurs domaines.
Pr Raphaël Vialle, praticien Hospitalier Chef du service de Chirurgie orthopédique et réparatrice de l’enfant, Hôpital Trousseau – AP-HP
Le professeur Vialle s’occupe des enfants et des adolescents ayant des troubles musculosquelettiques. Il nous parle de l’importance de l’activité physique et de la santé musculaire au cours de de la croissance de l’enfant
Pr Raphaël Gaillard, Psychiatre, Normalien, Chef de pôle Service hospitalo-universitaire – GHU Paris Psychiatrie Neurosciences -Université Paris Cité
Psychiatre, le professeur Gaillard explique les interactions (nombreuses) entre muscle et cerveau, et rappelle le rôle de l’activité physique dans la santé mentale.
Pr Martine Duclos, Médecin Endocrinologie et métabolismes, Service de Médecine du Sport et des Explorations Fonctionnelles, CHU Clermont Ferrand
Prédire le risque de mortalité d’une personne en mesurant sa force musculaire, c’est possible ! C’est ce qu’explique le professeur Duclos, endocrinologue et médecin du sport qui dirige l’Observatoire National de l’Activité Physique et de la Sédentarité.
Pr Alexandra Malgoyre, Chercheuse, Institut de Recherche Biomédicale des Armées, Chef du Département Environnements Opérationnels
Médecin militaire, le professeur Malgoyre explique les réactions de l’organisme, et plus particulièrement des muscles, dans des contraintes environnementales et physiques extrêmes.
M. Fabien Canu, Directeur Général de l’INSEP (Institut National du Sport, de l’Expertise et de la Performance) et ancien sportif de haut niveau.
A un an des Jeux Olympiques et Paralympiques à Paris, le directeur général de l’INSEP explique les différences entre les muscles d’un sportif de haut niveau et ceux d’une personne lambda, l’importance de l’entraînement et de la recherche dans ce domaine.
Dr Adrien Bouglé, Anesthésiste – Réanimateur, Responsable du Service d’Anesthésie et Réanimation de l’Institut de Cardiologie, Hôpital de La Pitié-Salpêtrière
Anesthésiste et réanimateur, le docteur Adrien Bouglé détaille le rôle prépondérant de la bonne santé musculaire dans les suites d’un séjour en réanimation.
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