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Rapport du CSA sur les grandes causes et la télévision

Publié le , mis à jour le

Le rapport du CSA a préconisé un plus large accès du monde associatif aux médias. Ceci satisfait l'AFM-Téléthon qui est le reflet même de l'engagement citoyen.

L’idée d’un « pot commun » entre plusieurs causes associatives ou d’un partage du temps d’antenne a été relayée depuis 2009 par plusieurs leaders d’opinion. Depuis, le rapport du CSA publié en mars 2011 a préconisé un plus large accès du monde associatif en général aux médias. Ce qui satisfait l'AFM-Téléthon qui, avec 280 000 bénévoles engagé pour le Téléthon en 2024, est le reflet même de l'engagement citoyen que souhaite promouvoir le CSA.

Le point sur le rapport du CSA

Le rapport publié en septembre 2013 par le Conseil supérieur de l’audiovisuel préconise un plus large accès du monde associatif aux médias. L'AFM-Téléthon ne peut que se féliciter de cette conclusion profitable à tous. Pour Laurence Tiennot-Herment, présidente de l’AFM-Téléthon : « Les principes qui ont guidé les travaux du CSA reflètent parfaitement les principes qui prévalent à l’organisation du Téléthon par l’AFM et France Télévisions depuis près de 25 ans. Le Téléthon, fort de ses 200 000 bénévoles, 10 000 communes et 53 000 associations mobilisées, est le reflet même de l’engagement citoyen que souhaite promouvoir le CSA. » (Chiffres de 2013)

L’AFM-Téléthon est, en effet, l’exemple même du rôle central que jouent les acteurs associatifs pour promouvoir l’innovation dans de très nombreux domaines et pour renforcer le lien social. Un rôle d’autant plus indispensable dans un contexte économique difficile ! Offrir aux associations, à leurs adhérents et à leurs bénévoles, une fenêtre médiatique accrue, c’est témoigner du dynamisme de la société civile et lui permettre de contribuer encore plus fortement à faire avancer notre pays.   

Grâce à l’élan populaire du Téléthon, l’AFM a fait sortir de l’oubli des maladies ignorées et délaissées des pouvoirs publics. Elle les a menées aux portes des médicaments en soutenant la recherche et le développement de thérapies innovantes au bénéfice du plus grand nombre.

Le point sur le partage du temps d’antenne

Différents commentaires parus dans la presse ou sur le Web laissent penser qu’accorder 30 heures d’antenne par an aux maladies rares serait synonyme de favoritisme. L’AFM-Téléthon souhaite rétablir les faits.

Depuis 1987, le premier week-end du mois de décembre est, avec le Téléthon, synonyme de mobilisation contre des maladies longtemps ignorées de tous : les maladies rares.

Aujourd’hui, la lutte contre les maladies rares n’est pas la seule cause à bénéficier d’une fenêtre médiatique :

  • les Journées mondiales contre le cancer ou la maladie d’Alzheimer sont aussi l’occasion de programmes appelant aux dons
  • les Restos du Cœur ou la Banque alimentaire bénéficient également d’une forte visibilité début décembre et lors de leurs événements
  • le Sidaction bénéficie, en mars de chaque année, du soutien de tous les groupes médias (France Télévisions, TF1, Canal +, Arte, M6, MTV, NRJ, BFMTV, RMC, RMC Story, RMC découverte, Europe 1, Virgin radio, Radio France et de France Médias Monde.), soit 35 partenaires médias ; et le Pasteurdon a 50 partenaires médias en 2023. Ce temps d’antenne est comparable - voire supérieur - à celui alloué à l’AFM-Téléthon sur deux jours.

L’AFM-Téléthon se réjouit que les Français témoignent de leur solidarité avec toutes les formes de maladies et de détresse, du sida à la lutte contre le cancer. Mais pourquoi laisser croire que seules les maladies rares bénéficieraient d’un traitement privilégié par rapport à d’autres souffrances ?

Le point sur l’idée de pot commun

Certains avancent l’idée du pot commun : les dons récoltés pendant un week-end seraient répartis entre plusieurs associations et causes.

  • Or, on sait que les donateurs veulent - à juste titre - suivre l’utilisation faite de leurs dons à l’euro près. Dans un pot commun, on perd la traçabilité des dons.
  • C’est une remise en cause de la liberté de choix du donateur. Chacun donne en fonction de sa sensibilité, de son vécu, de ses préoccupations. L’attachement à une cause, le lien de confiance créé avec l’association seraient anéantis par l’idée d’un pot commun qui accompagnerait un partage du temps d’antenne.
  • Ce partage en trompe-l’œil pose une autre question : pourquoi ne vouloir partager que les dons récoltés pour les malades atteints de pathologies rares ?
  • C’est depuis la création du Téléthon en 1987 que la recherche a commencé à faire des progrès spectaculaires pour les 3 millions de français concernés par l’une des 6 000 à 8 000 maladies rares.
  • Rappelons aussi que 60% des donateurs donnent à plusieurs associations chaque année. Il est donc absurde de mettre en rivalité les associations de malades.
  • Rappelons enfin que le Téléthon est un élan de solidarité qui donne envie de continuer toute l’année. Bien souvent, un don pour le Téléthon, c’est un premier don… avant de nombreux autres ! Le Téléthon est une véritable école du don.

Lire : Le salaire des animateurs du Téléthon

Le Téléthon, une école du don !

L’AFM est une association de malades et de parents de malades qui ont pris leur destin en main pour faire sortir de l’oubli des maladies rares. Le Téléthon leur est indispensable pour poursuivre leur combat !