Travailleurs vulnérables : l’AFM-Téléthon demande la révision du décret du 29 aout 2020
L’AFM-Téléthon, aux côtés de 50 autres associations, a signé une tribune dans le Parisien-Aujourd’hui en France afin que les personnes atteintes de myopathie, de cardiopathie, de mucoviscidose, d’un diabète compliqué ou d’obésité morbide, puissent « bénéficier d’arrêts dérogatoires avec droits au chômage partiel. »
« Alors que le risque de mourir de la Covid-19 est pour les personnes en âge de travailler et en bonne santé bien inférieur à 1%, pour celles et ceux qui sont atteint-e-s d'une ou plusieurs maladies chroniques, il est bien plus élevé. » indique en préambule la tribune signée par l’AFM-Téléthon le 6 octobre, aux côtés de 50 autres associations.
« Nous refusons que soient abandonné.e.s celles et ceux d'entre nous qui, par la magie d'un décret, passent du statut de personnes vulnérables à celui d'actifs, sommés de reprendre le chemin du travail alors que les risques qu'ils encourent sont toujours présents.
Nous refusons que ces personnes, vulnérables en raison de leur état de santé, soient considérées comme des dommages collatéraux acceptables au motif du rebond économique.
Nous demandons la révision du décret du 29 août 2020, sur la base des données scientifiques disponibles. En l'état, il est indispensable que ces personnes puissent bénéficier d'arrêts dérogatoires avec droit au chômage partiel. Toutes ne souhaiteront pas le faire mais il leur appartient – à elles seules – d'apprécier avec leur médecin le rapport bénéfice risque. Car, en définitive, elles seront les seules à devoir en assumer les conséquences. Nous refusons l'abandon des valeurs de solidarité et de protection des plus fragiles, qui sont des fondements de notre société. Quoi qu'il en coûte, vivre avec le virus ne peut pas se faire au prix d'un sacrifice des plus fragiles. »
Pour lire l’intégralité de la tribune, c’est ici.