Maladie de Steinert et fatigue

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Recherche fondamentale - Flacons

Une étude électrophysiologique illustre la complexité des phénomènes en jeu dans la fatigue dans la maladie de Steinert

Dans un article publié en janvier 2012, un groupe associant des chercheurs des deux centres de référence neuromusculaires parisiens s’est intéressé aux différentes composantes de la fatigue dans la maladie de Steinert (ou dystrophie myotonique de type 1).
A cet effet, dix patients adultes atteints de maladie de Steinert ont été comparés à dix volontaires sains. Tous ont suivi un protocole clinique et électrophysiologique, avant, pendant et après exercice.
Les auteurs confirment qu’avant même les exercices (état basal), les composants centraux et périphériques de la fatigue sont déjà altérés et qu’une épreuve fatigante (tel que l’exercice) ne les modifie pas sensiblement.


Central and peripheral components of exercise-related fatigability in myotonic dystrophy type 1.
Boërio D, Lefaucheur JP, Bassez G, Hogrel JY.
Acta Neurol Scand., 2012. 125(1) : 38-46. doi : 10.1111/j.1600-0404.2011.01497.x.